Calles estrechas y empinadas, ropa tendida en las ventanas, fachadas deterioradas por el paso del tiempo, gatos que campan a sus anchas y el siempre presente sonido del fado. La Lisboa más genuina y auténtica se encuentra a los pies del Castillo de San Jorge, en el Bairro da Mouraria.
Aquí, en una taberna de la Rua do Capelão nació el fado en la voz de la prostituta María Severa ya a mediados del siglo XIX. Un llamativo graffiti en las Escandinhas de São Cristóvão recuerdan con humor su legado.
Merece la pena recorrer la calle y disfrutar de los retratos de los fadistas ilustres que inundan sus paredes, y continuar hasta el Largo dos Trigueiros, donde aparecen con orgullo también los retratos de vecinos del barrio, todos ellos genialidad de la fotógrafa inglesa Camilla Watson.
En la Mouraria se respira un ambiente emergente, creativo, de mercados callejeros con artesanos y artistas, donde junto a las tascas tradicionales aparecen nuevos locales con personalidad propia. Como O Corvo, donde tomar el brunch los fines de semana, el restaurante Gosta do Castelo, con su cocina contemporánea, o el Café de Garagem, en el antiguo Teatro Taborda y con una de las mejores vistas de Lisboa.
Un barrio popular, de origen humilde y hoy multicultural, que ofrece una imagen de belleza decadente que engancha al que lo visita.
Bairro da Mouraria (Lisboa)
Fotografía Stéphane Lutier
Des rues étroites et en pente, le linge tendu sous les fenêtres, les façades marquées par l’érosion du temps, des chats qui se prélassent et le son omniprésent du fado. La partie de Lisbonne la plus naturelle et authentique se trouve aux pieds du château de San Jorge, dans le quartier du Bairro da Mouraria.
Ici, dans une taverne de la rue de Capelão, est né le fado de la voix de la prostituée María Severa au milieu du XIX ème siècle. Un graffiti très significatif dans les Escandinhas de São Cristóvãonous rappelle avec humour son héritage.
Il vaut vraiment la peine de parcourir les rues et profiter des portraits des illustres “fadistas” qui innondent leurs murs, et de continuer jusqu’au Largo dos Trigueiros, où apparaissent avec orgueil les portraits des voisins du quartier, tous géniaux et oeuvres de la photographe anglaise Camilla Watson.
Dans la Mouraria on respire une ambiance émergente, créative, on y voit des marchés de quartier, composés d’artisans et artistes, où face aux bistrots traditionnels apparaissent de nouveaux établissements ayant une personnalité propre. C’est le cas d’O Corvo, où l’on peut déguster un brunch le week-end, le restaurant Gosta do Castelo, de une cuisine contemporaine, ou le Café da Garagem, situé dans l’ancien théatre Taborda et possédant l’une des meilleures vues de Lisbonne.
Un quartier populaire, d’origine modeste et aujourd’hui multiculturel offrant une image de beauté décadente qui attire et séduit ceux qui le visite.
Bairro da Mouraria (Lisbonne)
Photographies de Stéphane Lutier
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